Réunion

dimanche 13 janvier 2013

Phoques ? Lions de mer ? Otaries ? Eléphants de mer ???

--> On s'est souvent posé la question pour savoir quelle différence il y avait entre les lions de mer, les éléphants de mer, les phoques, les otaries...
En fait il existe deux grandes familles, les otaries et les phoques...Il y a deux moyens faciles de les distinguer.
Les otaries ont des oreilles apparentes et les phoques n'en ont pas. De plus pour se déplacer les otaries s'appuient sur leurs membres supérieurs et peuvent relever le torse, alors que les phoques rampent péniblement sur le sol... D'ailleurs les traces laissées sur le sable sont différentes.
Alors les lions de mer (appelés lobos en espagnol) sont des otaries alors que les éléphants de mer (appelés ainsi car leur appendice nasal peut être très développé) sont des phoques...
Petit jeu, sur les photos suivantes, phoque ou otarie ?

 Alors ???
 Facile...



 Et ces traces ???


                           

jeudi 10 janvier 2013

Las Malvinas

Si le foot divise les Argentins (tu es pour Boca ou pour River... sauf quand il s'agit de l'équipe nationale), il est un sujet qui semble les réunir c'est celui des Malouines. Ici on n'appellera pas Falklands cet archipel situé à 500 km des côtes et découvert par un Anglais en 1592. Pour les locaux, il est toujours argentin et apparait comme tel, même sur les documents officiels comme les cartes et autres atlas...
En 1982, pour masquer les problèmes économiques et de corruption, mais aussi pour réaliser le rêve d'une Argentine bi-continentale (annexant une partie de l'Antarctique)les généraux au pouvoir décident d'envahir l'île occupée alors essentiellement par des Ecossais éleveurs de moutons. Ils resteront maitres de l'île pendant deux mois. Jusqu'à ce que les Anglais réagissent en envoyant une force considérable reprendre ces terres. Cela arrange bien la mère Tatcher, alors au plus bas dans les sondages, mais gène un peu aux entournures les différents alliés des deux pays. La France par exemple qui soutient l'Angleterre mais a armé l'Argentine, voit ses missiles s'abattre sur les bateaux anglais... Les USA qui ont aidé les généraux argentins à se maintenir au pouvoir sont très partagés...
Au final 650 argentins, 250 britanniques et 3 civils sont morts dans ce conflit..
En Argentine, le traumatisme est toujours présent. Il se traduit par des monuments dans chaque ville mais aussi par de nombreuses inscriptions sur les différents murs. A Buenos Aires les anciens combattants manifestent encore pour demander une reconnaissance et un versement de la pension par la nation...
Cette défaite militaire annonce le déclin des généraux qui perdront les premières élections libres organisées quelque temps après..


La milonga "El afronto"

C'est un jeune couple de Français installé à Buenos Aires, que nous avons croisé à El Calafate qui nous a parlé des  « milongas » , sorte de club où l'on vient pour danser le tango. Rien à voir avec les spectacles de tango pour touristes. Ils nous donnent donc l'adresse de l'un d'eux qui se trouve justement dans le quartier de San Telmo, où nous sommes hébergés pour la dernière nuit en Argentine. On a du mal à trouver le lieu : pas d'affiche, pas de panneau publicitaire pour annoncer El Afronte. Notre logeur nous indique le seul club qu'il connait dans le quartier, mais il n'est pas très sur de lui... Finalement, il nous a donné les bonnes indications, et nous nous présentons à cette milonga : une petite porte, une grande montée d'escaliers, puis une salle avec une piste de danse, un estrade pour les musiciens, quelques tables et des chaises et un bar... Lorsque nous entrons dans la salle, quelques couples, jeunes, s'exercent sous les conseils d'une prof. On les observe attentivement : pas facile de suivre son cavalier au rythme du tango. Certains sont plus adroits que d'autres mais nous sommes cependant admiratifs de tous ! La plupart sont Argentins. Pendant ce temps, la salle se remplit avec des couples de tous les ages : ils arrivent souvent avec un petit sac dans lequel sont rangées leurs chaussures. A 23h, le cours est terminé, et l'orchestre remplace le CD . Auparavant la prof avait expliqué les régles : les débutants dansent sur la circonférence de la piste, le milieu étant réservé aux experts, et en aucun cas les couples ne doivent traverser la piste. D'autres couples rejoignent ceux déjà en piste : c'est très beau ! Ils évoluent avec beaucoup de grâce et de facilité, les débutants du cours ne se sont pas risqués sur la piste. L'orchestre enchainent quatre morceaux de tangos, puis joue un intermède qui n'a rien à voir avec le tango pour permettre aux couples danseurs de se reposer ou de changer de cavaliers ou cavalières. Fatigués par la nuit précédente où nous avons dormi dans le bus, nous ne restons pas jusqu'à la fin de la soirée et nous ratons donc la tombola : c'est Jean Pierre et Dominique, des Français croisés plusieurs fois au cours de notre voyage, qui nous expliquent qu'avec le numéro de notre billet d'entrée, une tombola est organisée où l'on gagne une paire de chaussures de tango... Voilà pourquoi, nous ne savons toujours pas danser le tango, parce que il nous manquait les chaussures !!! 
Première partie : les amateurs..


L'orchestre
Et comme nous avions promis à Martine et à Monique de leur faire danser le tango en Argentine, il a bien fallu qu'on s'y colle aussi... Nous n'avons pas pu le faire à Ushuaïa, alors nous nous sommes rattrapés à Buenos Aires...



Le terminal Retiro

Situé en plein cœur de Buenos Aires, le terminal de bus est un immense bâtiment sur trois niveaux... L'arrivée des taxis se fait au niveau du premier étage, alors qu'il faut grimper au second pour acheter ou valider les tickets. C'est là que sont regroupés les bureaux de toutes les compagnies : il y en a près d'une centaine. C'est que d'ici on peut partir pour toutes les villes d'Argentine et la plupart de villes importantes des pays voisins. Le premier niveau est celui des arrivées aussi il y règne une activité débordante. Il y a près de 80 quais d'embarquement et les bus s'y succèdent à une cadence folle... Ils ne restent pas plus de 15 minutes stationnés... Au niveau inférieur, les bus s'arrêtent pour faire le plein, et être nettoyés.
A certains moments de la journée, on dirait une ruche...
Dans les mêmes dix minutes, il arrive que une dizaine de bus arrivent, déchargent leurs passagers, embarquent les nouveaux et repartent...Pour une activité similaire, Santiago au Chili compte pas moins de quatre terminaux...



mercredi 9 janvier 2013

Pago facil

L’Argentine est un pays en plein développement, et si les classes moyennes et supérieures affichent un niveau de vie équivalent à celui des européens, il y a un grand nombre d'habitants qui n'ont pas encore de compte en banque... Du coup, ni chéquier, ni carte de crédit ! Toutes les transactions s'effectuent en liquide. Pourtant de plus en plus d'entreprises (eau, électricité...) ou d'administrations envoient des factures et demandent à être réglées par mandat. Du coup, se sont développées des sociétés privées telles Rapipago, ou Pago facil. On se rend dans la boutique avec la facture et le montant en liquide, et après encaissement du liquide, la société effectue un virement au service concerné... Bien entendu, au passage, elle prélèvera une petite commission...

Trajets en bus (suite)

La sécurité est une préoccupation permanente en Argentine et au Chili.Ainsi les bus sont équipés d'un mouchard qui signale aux passagers un dépassement de la vitesse autorisée, on doit alors appeler un numéro pour dénoncer le chauffeur...
Sur le trajet San Pedro Santiago, en pleine nuit, un flic est monté dans le bus avec un chien qui et venu renifler tous les sacs... Impressionnant à 3 heures du matin, surtout quand le chien s'arrête deux fois devant le sac de Martine...
A Témuco (Chili) avant le départ du bus, un officiel est venu sous la pluie, contrôler avec un pied à coulisse la profondeur des rainures des pneus..
Malgré tout, les voyages se sont plutôt bien déroulés, ponctualité, service...
Mais ça, c'était avant l'arrivée du Chat noir ! Si le premier trajet à quatre (Puerto Natales El calfate) s'est bien passé, il n'en a pas été de même pour le trajet El Calafate Puerto Madryn... Déjà la réservation a été faite en plusieurs fois. El Calafate Rio Gallegos par internet : impeccable, mais impossible de réserver Rio Gallegos Puerto Madryn. On va donc au terminal pour réserver en direct. On réserve jusqu'à Trelew, là où on pense être l'aéroport d'où on doit repartir, afin de louer la voiture à partir de là... De retour à l'hôtel, saisi d'un doute on vérifie et on voit que notre avion doit partir du petit aéroport de Puerto Madryn... Retour à l'agence où on peut faire rectifier nos billets... On a toujours les 4 places de devant à l'étage... Le jour du départ, on est un peu à l'avance au terminal de El Calafate et on attend... Arrive un bus qui va à Bariloche (vers le nord, alors que nous on file à Rio Gallegos, plein sud), l'aide chauffeur n'arrête pas de le crier, alors avec Baoù on s'amuse à crier « Bariloche ! Bariloche... ». Et là un couple de français nous dit que nous devons prendre ce bus... On vérifie et effectivement, c'est le nôtre ! A quelques minutes près, on le regardait partir en rigolant ! Arrivés à Rio Gallegos, on doit attendre le bus de 20 h 45. Arrive un bus à la demie qui se rend aussi à Puerto Madryn, on s'approche et le chauffeur nous explique que notre bus est annulé, qu'on doit partir avec celui-là, mais qu'avant de grimper, on doit laisser passer les passagers régulièrement prévus sur ce bus... Du coup on a perdu nos places mais on est encore deux par deux... Arrivés à Trelew (60 km de Puerto Madryn) on nous demande de descendre et on nous explique qu'un autre bus va arriver et qu'il nous mènera à Puerto Madryn. On râle, on discute, on essaie de négocier, rien n'y fait ! Nous voilà sur le quai, désemparés et inquiets avec nos bagages... Finalement arrive bien le bus prévu qui nous emmène à Puerto Madryn.
Le dernier voyage (18 heures) nous mènera à Buenos Aires à travers la pampa sans problème...




Le pays des Renault 12...

Souvenirs souvenirs ! Le parc automobile Argentin nous ramène quelques années en arrière avec encore une multitude de voitures françaises des années 70 qui roulent (enfin pas toutes!)...
On trouve entre autres des 504,mais celle qui est la plus présente est la Renault 12. Certaines bien entretenues mais la majorité porte les stigmates de la piste. Sinon on trouve encore des Ford, en berline mais surtout en camionnettes. Pour la flotte actuelle, on trouve des Gol (Wolskvagen produites sur place), des Chevrolet et beaucoup de Logan.
Une en super état

La grand-mère de la R12

Deux modèles à Cachi

Celle-là n'ira plus très loin
Lorsque un Argentin veut vendre sa voiture, il affiche une pancarte et pose sur le toit une bouteille en plastique de un litre et demi, à moitié pleine pour ne pas qu'elle s'envole... Il la signale ainsi à tous les amateurs... Malheureusement nous n'avons pas pu prendre en photo de R12 en vente et nous n'avons pas osé poser une bouteille sur le toit d'une...

Le retour !

Salut à vous, fidèles lecteurs ! 
Nous voilà revenus à Flassan, mais le blog ne va pas s'arrêter tout de suite... Il nous reste quelques articles déjà écrits à publier pour vous faire partager des découvertes ou des images, et puis vendra le temps des différents bilans...

lundi 7 janvier 2013

Fin de séjour à Puerto Madryn

Avant de quitter Puero Madryn, il nous reste un jour que nous mettons à profit pour retourner sur la péninsule. Nous allons manger à un plage que nous a indiqué le loueur de voiture : la punta Pardelas. On y parvient par une piste qui débouche sur une sorte de plateau dominant la mer, complètement envahi par les Argentins. Ils sont là installés avec des tentes, des caravanes et une délicieuse odeur de viande grillée nous accueille lorsque on sort de la voiture... Les plus courageux (Baoù et Thierry) se baignent dans une eau glaciale où rodent des orques affamés... Le bain sera bref. On pousse jusqu'à Puerto Piramides, là aussi tellement envahi de touristes que l'on ne trouve pas de place pour se garer. La plage est bondé, hérissée de parasols et en l'absence de baleines dans la baie, l'intérêt est limité. On décide donc à l'unanimité de retourner à Puerto Madryn pour faire une halte chez Bomke, le fabuleux glacier de la place... On y déguste encore des glaces au dulce de leche... En chemin on croise le plus gros rassemblement d'autruche que l'on n'aie vu jusqu'alors. Après la glace, direction le terminal où un bus de nuit doit nous emmener jusqu'à Buenos Aires..


samedi 5 janvier 2013

La péninsule Valdès

Nous avons commencé notre remontée vers le nord et nous sommes arrêtés à Puerto Madryn, dernière étape avant le retour vers Buenos Aires. Puerto Madryn est aux portes de la péninsule Valdès, véritable sanctuaire de cétacés. On peut (selon l'époque) y voir des baleines francas, des orques, des éléphants de mer, des lions de mer, des pingouins et plein d'autres animaux terrestres ou marins... Nous sommes arrivés un peu tard pour y voir de baleines (elles repartent mi-décembre) et un peu tôt pour les orques (mars avril est le moment où ils sont les plus nombreux). Ils viennent alors sur les plages croquer les bébés lions ou les jeunes éléphants de mer. Avec un peu de chance nous aurions pu voir les premiers qui arrivent en janvier, mais les lions ont eu plus de chance. Nous avons pu quand même voir une colonie de lions (lobos) où nous avons assisté à une mise bas et un accouplement (ça déménage!)... En parcourant la presqu'île nous avons croisé des guanacos, des nandous (petites autruches), un zorro (renard), des maras (croisement improbable entre un lièvre et un cabiaï), des tatous, des chimangos (petit rapace)... Le lendemain, nous sommes allés sur les conseils de Caro et Lolo à la Punta Ninfas, où après deux heures de piste dans un décor d'un autre monde nous sommes arrivés au bout du monde (encore un!). Là, dans la falaise, un petit sentier nous précipite vers la plage, où paresse une belle colonie d'éléphants de mer... On les a observés un bon moment : C'était super...
Maintenant, il nous reste un jour puis une nuit de bus pour rallier Buenos Aires avant le retour à Flassan prévu mercredi. Les derniers articles y seront d'ailleurs publiés.

jeudi 3 janvier 2013

Les trajets en bus

Les distances entre les villes des trois pays que nous avons traversés sont immenses et le moyen le plus approprié reste le bus. Au Chili et en Argentine c'est assez semblable et un peu différent en Bolivie... Dans les deux premiers pays, il y a quatre classes de bus, du Classico (le bus normal que l'on trouve en France) au cama suite premium, le haut de gamme avec fauteuils s'inclinant à 180° et formant un vrai lit. Les deux catégories intermédiaires sont semi-cama (inclinables à 120°) et cama (inclinables à 150°). Pour le trajet Buenos Aires / Salta, (20 h) on avait pris Cama premium et on avait super bien dormis. Mais on atout aussi bien dormi dans le cama sur San Pedro de Atacama / Santiago (24 heures) pour un prix bien inférieur... Les terminaux de bus sont immenses, organisés parfois sur deux niveaux (arrivées départs) et ceux des grandes villes font penser à des grandes gares ou des aéroports. A Buenos Aires, il y en a un, immense on est stupéfait par l'énormité des quais d’embarquement ! Il y en a 75 alignés et c'est un ballet permanent. Toutes les villes d'Argentine et même certaines villes de pays voisins (Lima!) sont desservies depuis ce terminal. Un bus arrive, il embarque ses passagers et s'en va. Il reste au maximum dix minutes avant de filer. On comprend mieux leur circuit en visitant un peu : au niveau inférieur ils débarquent leurs passagers,sont nettoyés avant de passer faire le plein puis grimpent d'un niveau pour l'embarquement. Et à Santiago, il y en a quatre ! Ce qui est remarquable, c'est leur ponctualité. Ils partent toujours à l'heure et à Salta nous sommes arrivés deux minutes en retard après 20 heures de route... Par contre la Bolivie est un peu à part ! Pas au niveau de la ponctualité mais au niveau de l'organisation et du confort des bus... Alors qu'au Chili et en Argentine, tout est informatisé, ici les employées notent sur un carnet où est dessiné le plan du bus, et... ça marche ! Bon les bus sont complets, s'arrêtent au moindre pueblo et chargent tant qu'ils peuvent. Et il n'y a qu'une classe ou presque... Les terminaux sont délabrés et à celui de Sucre les bagages étaient descendus des bureaux au quai au bout d'une corde : ils ont bien failli atterrir sur la tête de Martine ! Et comme les routes sont en train d'être asphaltées, les durées de voyage sont souvent beaucoup plus courtes qu'annoncées. Ainsi on est arrivé à Sucre à 4 heures du matin au lieu de 6 heures 30 et notre hôte nous attendait à 7... Il nous a donc fallu patienter dans un terminal désert... (A suivre)


Terminal de Tupiza (Bolivie)

Terminal de Sucre

mercredi 2 janvier 2013

El Calafate

Nous sommes passés trois fois à El Calafate. Avec les fêtes,les jours fériés et les Argentins en vacances, il était un peu difficile d'organiser transport et hébergement dans ce secteur. Nous y sommes donc arrivés en provenance d'Argentine et nous avons débarqués dans une auberge de jeunesse « I Keu Ken" ce qui en langage indien veut dire "nos ancêtres ou les anciens" . Nous y avons été très bien accueillis par Martin et toute son équipe. Et nous y avons mangé notre premier asado... Nous en avons profité pour visiter le Périto Moréno, et la lagune Nimez.. Nous sommes revenus à El Calafate le 25, et ...mangé notre second asado ! Nous y avons récupéré une voiture le lendemain pour partir à EL Chalten. De retour d'El Chalten, le 31, nous avons retrouvé avec grand plaisir toute l'équipe d'I Keu Ken avec qui nous avons bu l'apéro avant d'aller fêter le bout d'année dans un restaurant : La Barrica. C'était très bien mais relativement calme. Le lendemain, nous avons profité de la voiture pour retourner au glacier sous le soleil. Encore plus de craquements et de chutes de blocs que la première fois : impressionnant ! La ville d'El Calafate est sympa, au bord du lac Argentino et en limite de la pampa sèche où galopent entre les kilomètres de clôture des autruches, des guanacos, surveillés par des condors et des caranchos... Aujourd'hui, nous quittons cette région pour continuer notre remontée plein nord en bus. Quatre heures pour Rio Gallegos, puis seize heures pour Puerto Madryn...

mardi 1 janvier 2013

El Chalten : randonnées et pêche

El Chalten est un petit village entièrement axé sur la montagne. C'est le point de départ de nombreuses randonnées vers les sommets et les glaciers mais aussi d'expéditions plus difficiles vers les cimes parmi les plus réputées d'Amérique du sud. On y vient de tous les continents pour y grimper... Cela donne à ce gros village en pleine expansion une ambiance très particulière. On y croise des andinistes spécialistes de l'escalade sur glace ou sur roche mais également de simples touristes venus s'oxygéner... Nous y avons passé quatre jours avec au programme randonnées et pêche. Finalement on a fait une première randonnée tous ensemble puis les garçons se sont plutôt consacrés à la pêche et les filles ont continué leur découverte pédestre de la région...
Le seul secteur de pêche propice à la mouche sèche se situe à 35 km du village au bout d'un piste. C'est le seul endroit où le rio ne descendant pas directement d'un glacier est très limpide. Entre deux imposantes cascades, de grands calmes alternent avec des radiers et les rives sont parfois bien dégagées... Bonnes conditions pour la mouche sèche et on en a bien profité... On a du sortir à nous deux plus de quarante truites en trois coups de pêche : le rêve ! Pas mal de petites mais quelques bien grosses avec la palme pour Baoù et une fario de presque 40 cm !
Pendant ce temps, les filles ont fait deux nouvelles sorties la première à la lagune Huemul, petite randonnée de 45min de montée sur un sentier escarpé et caillouteux qui suit un torrent. A l'arrivée, nous avons une superbe vue sur le glacier Huemul, d'où de nombreuses cascades s'écoulent dans la lagune bleue turquoise, et sur le Fitz Roy totalement dégagé : magnifique !
Le lendemain, la deuxième randonnée que nous avions prévue sous le soleil, démarre de la maison des guides : c'est une longue montée de 3 heures sur un sentier sablonneux, à travers des prairies fleuries et des bois, et un dénivelé de 1000m. Nous aurions du avoir une vue exceptionnelle de l'autre versant du Fitz Roy et du cerrro Torre.... J'ai bien dit « nous aurions du », car nous avons fait cette rando sous les nuages et la bruine, et même parfois le froid....
Heureusement que le lendemain on a pu l'admirer en entier sous le soleil : superbe...
Il me tarde maintenant de ne plus avoir froid : j'en ai assez des polaires, des anoraks ! Des températures estivales avant de rentrer en métropole, ce serait parfait ! Peut être à Puerto Madryn, prochaine étape !