Réunion

jeudi 3 janvier 2013

Les trajets en bus

Les distances entre les villes des trois pays que nous avons traversés sont immenses et le moyen le plus approprié reste le bus. Au Chili et en Argentine c'est assez semblable et un peu différent en Bolivie... Dans les deux premiers pays, il y a quatre classes de bus, du Classico (le bus normal que l'on trouve en France) au cama suite premium, le haut de gamme avec fauteuils s'inclinant à 180° et formant un vrai lit. Les deux catégories intermédiaires sont semi-cama (inclinables à 120°) et cama (inclinables à 150°). Pour le trajet Buenos Aires / Salta, (20 h) on avait pris Cama premium et on avait super bien dormis. Mais on atout aussi bien dormi dans le cama sur San Pedro de Atacama / Santiago (24 heures) pour un prix bien inférieur... Les terminaux de bus sont immenses, organisés parfois sur deux niveaux (arrivées départs) et ceux des grandes villes font penser à des grandes gares ou des aéroports. A Buenos Aires, il y en a un, immense on est stupéfait par l'énormité des quais d’embarquement ! Il y en a 75 alignés et c'est un ballet permanent. Toutes les villes d'Argentine et même certaines villes de pays voisins (Lima!) sont desservies depuis ce terminal. Un bus arrive, il embarque ses passagers et s'en va. Il reste au maximum dix minutes avant de filer. On comprend mieux leur circuit en visitant un peu : au niveau inférieur ils débarquent leurs passagers,sont nettoyés avant de passer faire le plein puis grimpent d'un niveau pour l'embarquement. Et à Santiago, il y en a quatre ! Ce qui est remarquable, c'est leur ponctualité. Ils partent toujours à l'heure et à Salta nous sommes arrivés deux minutes en retard après 20 heures de route... Par contre la Bolivie est un peu à part ! Pas au niveau de la ponctualité mais au niveau de l'organisation et du confort des bus... Alors qu'au Chili et en Argentine, tout est informatisé, ici les employées notent sur un carnet où est dessiné le plan du bus, et... ça marche ! Bon les bus sont complets, s'arrêtent au moindre pueblo et chargent tant qu'ils peuvent. Et il n'y a qu'une classe ou presque... Les terminaux sont délabrés et à celui de Sucre les bagages étaient descendus des bureaux au quai au bout d'une corde : ils ont bien failli atterrir sur la tête de Martine ! Et comme les routes sont en train d'être asphaltées, les durées de voyage sont souvent beaucoup plus courtes qu'annoncées. Ainsi on est arrivé à Sucre à 4 heures du matin au lieu de 6 heures 30 et notre hôte nous attendait à 7... Il nous a donc fallu patienter dans un terminal désert... (A suivre)


Terminal de Tupiza (Bolivie)

Terminal de Sucre

1 commentaire:

  1. Au Pérou et en Bolivie, les appels des différents assistants/chauffeurs/bagagistes/crieurs nous avaient beaucoup fait rire :
    Arequiiipa-requiipaaa-quiiipaaaaaa !!!
    LimaaaIcaaaNazcaaaCuzcoooooo !!!
    Le plus ironique étant d'être obligé de leur redemander la destination malgrès 10min d'annonces intenssives,la pancarte d'affichage n'étant souvent pas la bonne :-)

    Lolo et Caro

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