Si la vallée de l'Orkhon est classée
au patrimoine mondial de l'UNESCO pour les pratiques de nomadisme qui
s'y perpétuent, elle est aussi célèbre pour des chutes qui au
début du printemps peuvent être très impressionnantes.
Malheureusement, lorsque nous y sommes passés, la Mongolie
connaissait une longue période de sécheresse et le niveau de la
rivière était relativement bas.
Pourtant la visite de ces chutes a
constitué un moment fort de notre périple car nous avons choisi de
nous y rendre à cheval... Quand les deux groupes (humains et
chevaux) se sont regardés pour la première fois, il était
difficile de dire lesquels étaient les plus inquiets. Le cheval qui
devait porter Thierry n'avait pas l'air rassuré du tout, pas plus
que Monique qui pourtant elle devait être sur le cheval...
Nous étions accompagnés de Tulga qui
remorquait Monique et d'un guide mongol qui s'occupait de Martine.
Quand à Baoù et Thierry, ils étaient livrés à eux-mêmes. Et ils
en ont bien profité. Ils faisaient exprès de se laisser distancer,
puis à grand renfort de « Tchou, tchou » ils partaient
au trot pour rattraper le groupe. Ce n'était pas du goût du
cheval de Tulga, qui du coup était très nerveux, son cavalier
aussi, et au final, Monique engueulait Baoù... Finalement au bout
d'une petite heure, on est arrivés aux chutes. On les a admirées
d'abord depuis le sommet, avant de rejoindre le bassin par un sentier
escarpé. Là, Baoù et Thierry se sont mis en maillot et ont nagé
jusque sous la cascade.
On a terminé la journée par un
dernier petit coup de pêche, au cours duquel Thierry a attrapé deux
ombres, un petit et un moyen et Tulga un gros que Thierry a
malencontreusement relâché en essayant de le sortir de l'eau...
Sans doute que les esprits ne voulaient pas qu'il finisse à la poêle...
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La cascade vue de dessus |
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A la douche |
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Monique pas très rassurée |
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Baoù très à l'aise |
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Non, ce n'est pas un poney... |
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Ça y est, Martine est partie... |
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