Franchement, des vacances sans un petit
coup de pêche, ce n'est pas des vacances... Malheureusement, la
pêche à la truite à la Réunion ferme le 1er mai, soit le
lendemain de notre arrivée... Aussi nous avons profité d'être au
bord de l'océan Indien pour aller taquiner le gros. Nous sommes
partis de bonne heure pour Saint Gilles afin d'embarquer sur le
Maéva III pour, normalement 5 heures de pêche. Nous sommes 4
pêcheurs et 5 accompagnants avec un capitaine Nicolas et un guide
Joël. Ces derniers ont attaqué à 4 heures pour faire des vifs et
nous prenons tout de suite la direction de la haute mer. 4 cannes
sont mises à l'eau avec des leurres de surface et nous tirons au
sort l'ordre d'intervention des pêcheurs... Je me retrouve avec le
N° 1 et je pense avec peine à mes malheureux équipiers qui ne
savent pas que je suis un chat noir ! Si je n'attrape pas de
poisson, eux seront bredouilles également.. La traîne ne donne rien
lorsque nous arrivons sur le premier DCP (dispositif de concentration
de poissons). Ce sont des dispositifs simples (des cordes
tendues entre des bouées et des corps morts) installés en pleine
mer pour pallier à l'absence de récifs et hauts-fonds. La
végétation colonise ces cordes et tout autour se réinstalle une
vie animale qui va attirer les poissons de plus en plus gros... En
dérive, on pêche avec les vifs et c'est là que se déclenche la
première attaque, je prends la canne et remonte assez rapidement un
petit thon jaune...
Un autre suit rapidement et il est
sorti par le pêcheur N° 2, Fred.... On alterne traîne et arrêts
sur ces DCP avec un succès relatif, on en est à 6 petits thons
jaunes (2 pour moi), l'heure a tourné il est presque une heure, JP
est malade comme un chien lorsque on essaie un dernier coup avec un
morceau de poisson, et là départ foudroyant : il nous faudra
plus d'une demi-heure et le relais des quatre pêcheurs pour sortir
de l'eau un thon de plus de quarante kilos !Joël le vide
immédiatement, le range dans la glace et encouragé par ce résultat
remet une canne à l'eau... Rebelote, le jumeau du premier thon
mettra aussi pas mal de temps pour arriver sur le pont. Du coup, on
rentrera au port à 15 heures 30 au lieu de 12 h 30 et le temps de
faire les photos, de récupérer un morceau de poisson, il est plus
de quatre heures quand nous reprenons le chemin de Saint Pierre :
bonne nouvelle, Jean Pierre va mieux !
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C'est parti... |
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Le thon est là... |
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Çà c'est le plus gros, un thon albacore... |
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Il faut une gaffe pour le hisser dans le bateau... |
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IL est immédiatement vidé... |
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Et voilà notre pêche... |
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