Réunion

mardi 27 novembre 2012

Les gens d'ici...

On a quitté la Bolivie et si on a beaucoup aimé ce pays c'est bien entendu pour la beauté de ses paysages, mais également pour la gentillesse des Boliviens. On vous a parlé de Armando et Claudia, nos accompagnateurs et responsables de la visite chez notre filleule, de Oscar, notre guide dans les mines, de Christophe, le consul qui nous accompagna toute une journée dans le cratère de Maragua.... Mais d'autres encore nous ont touché soit par leur gentillesse ou leur humour. La vie est difficile dans ce pays : c'est le système débrouille et ça fonctionne malgré tout. Il y a, à Sucre ce vieux monsieur de 82 ans qui tient avec sa femme, du même age, une toute petite épicerie où nous sommes allés nous servir parfois, et qui, nous voyant mettre nos lunettes pour le payer, nous demande notre age. Puis il nous explique que lui, à 82 ans, il n'a pas besoin de lunettes, il lit, écrit, compte ses pièces... Et savez vous pourquoi ? nous demande-t-il , parce qu'il a bu le lait maternel, tout petit, et c'est pour cela qu'il est encore aujourd'hui jeune et en forme ! Ce chauffeur de taxi à Santa Cruz qui nous explique que l'on ne peut pas reprocher aux conducteurs de conduire trop vite, puisque il n'y a aucun panneau de signalisation dans ce pays. Avec beaucoup d'humour, il raconte que la police bolivienne est corrompu à 99 % et si on a de la chance, on tombe sur le 1% qui reste. Dans l'autre cas, si vous avez dérogé à la loi 55, et bien vous leur devez 55 bolivianos !...Et si c'est la loi 319... Et ces deux gamins qui ont apostrophé Thierry sur la plaza 25 de Mayo à Sucre, pour cirer ses chaussures qui étaient, il est vrai, très « succia » ! Impossible de leur échapper, ils avaient là l'occasion de montrer leur savoir faire tant les chaussures étaient poussiéreuses. Chacun une chaussure :elles sont devenues méconnaissables, presque neuves. Ils travaillent la demie journée et vont à l'école l'autre demie journée.... à vérifier ! Il donne une partie de l'argent gagné à leur maman, ce sont essentiellement des touristes qui les font travailler... Ils sont repartis, ravis en partageant leurs bolivianos bien gagnés !.... Et Gilbert, notre chauffeur guide sur le salar de Uyuni, d'une gentillesse exquise, qui prenait le temps de tout nous expliquer, qui prévenait nos désirs et s'arrêtait dès qu'il lui semblait que l'on voulait prendre une photo... On pourrait citer également la sympathique dame chargée du recensement, ou le gérant de l'hôtel de Uyuni ne sachant plus quoi faire pour nous être agréable malgré le « blocus »... On pense que tous se sont appropriés la devise de Oscar qui nous a fait découvrir la mine : « On ne peut pas, cela n'existe pas ! »

Gilbert et Martine

Bien étonnés d'apprendre que je n'avais pas ciré mes chaussures depuis 2010 !

Oscar et Thierry...

1 commentaire:

  1. J'étais curieuse de voir ce relooking de pompe, avant et après...

    Dis donc Thierry,voici une reconversion toute trouvée! Pas mal du tout la tenue de minier!
    Brigitte et Clément

    RépondreSupprimer