Réunion

lundi 12 novembre 2012

Marché à Tarabuco

Ce dimanche, c'est marché, marché à Tarabuco, un village à une soixantaine de kilomètres de Sucre. Lever tôt, petit déjeuner sur le pouce (les Boliviens ouvrent tard leur café!) départ en bus à 8h30 de Sucre. Nous traversons une nouvelle fois des paysages alternant montagnes, plateaux, villages de pisé  : nous grimpons de 2700m à 3300m. Le bus s'essouffle parfois mais pour nous pas de problème ! Ce marché est connu dans toute la Bolivie car les Indiens y viennent de tous les environs en camion, à pied, parfois en costumes traditionnels avec des couleurs très vives. Certains portent la  « montera » une sorte de chapeau en cuir noir qui rappelle les casques de fer portés par les conquistadors. Des femmes ont troqué la montera pour le « joq'ullu », un chapeau en laine moins rigide avec des perles de couleurs couvrant le front pour les femmes mariées, ou porté sur le côté pour les célibataires. Nous avons d'abord flâné sur la place où l'on retrouve tout l'artisanat local et particulièrement les textiles tarabucos aux couleurs vives et les textiles jalq'a en noir et rouge. Ajoutez à cela les poupées, les sacs colorés, les flûtes de pan, les ocarinas... cette partie là s'adresse aux touristes. Dans les ruelles, on aborde alors un autre marché, celui qui s'adresse aux locaux, qui sont là pour y faire leurs courses. Sur le même étal, on trouve des pointes vendues à l'unité, des savons miniatures, de l'ail que l'on peut acheter par gousses, des pâtes dans de grands sacs, des boissons... On peut acheter des feuilles de coca au détail, des lampes à huile fabriquées dans des boites de conserves, de la vaisselle en fer émaillée, des vêtements en friperie.... Et au milieu de tout ça, des téléphones dernier cri, des lecteurs MP3... Puis vient le marché aux fruits et légumes : les femmes sont assises au milieu des tomates, piments, carottes, pommes de terre.... A côté, il y a la cantine : grande halle où des femmes font griller toutes sortes de viandes, tripes qu'elles proposent parfois dans des sachets en plastique avec des papas (pommes de terre), le tout bien épicé ! On y a vu aussi un forgeron à l'ancienne, un cordonnier qui fabriquait des chaussures avec des semelles en pneu usagé, un parking pour les ânes..... Un autre monde.



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